Bonjour,
En mars 2019, deux professeurs d’espagnol venus dans le cadre d’un échange universitaire à La Réunion, ont proposé à leurs étudiants de 3ème année de Licence de traduire des textes à caractère pornographique.
Le journal en ligne Zinfos 974 a repris l’information et les deux textes incriminés ont été diffusés sur leur site en demandant si c’était acceptable d’avoir ce genre de support à l’Université.
Texte 1
Texte 2
Les deux textes ont beaucoup fait réagir les réunionnais sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels.
Je me suis permis alors une réflexion sur le contenu même du texte et j’ai essayé de comprendre pourquoi ils ont été mis à l’étude par ses professeurs.
Connaissant (un peu) la société réunionnaise, je me suis dit que ce qui choquait vraiment c’était le caractère homosexuel des relations décrites, d’autant que les jeunes étudiants en lettres ont (selon moi) l’habitude de lire des textes plutôt osés que ce soit en cours ou pour leur loisir.
Un de mes abonnés me fait remarquer que ma phrase sur la pédophilie n’est pas clair.
Effectivement, je trouve que le texte fait un amalgame entre pédophilie et homosexualité et que ceci n’est pas acceptable, mais je me suis mal exprimé.
(me suis senti obligé de faire une petite blague sur la pédophilie des prêtres que vous pouvez ou non trouver à votre goût)
Suite à ces tweets. Le rédacteur en chef du site Zinfos 974, fait un article à mon sujet, m’accusant de défendre les professeurs d’espagnol en question.
Le contenu de l’article me choque mais c’est surtout comment mes propos sont interprétés et déformés qui me surprend le plus.
Je n’ai en aucun cas défendu ces textes. Je n’ai pas dit que j’étais d’accord avec leur enseignement.
Ma position me paraissait clair : Les textes sont selon moi mal écrits (pas digne d’un pitch de film pornographique), les étudiants ont sans aucun doute lu pire que ça, et le point essentiel de mes propos : n’est-ce pas le fait que ce soit des textes parlant de sexes entre hommes qui pose réellement problème au Monsieur Tout-Le-Monde de la Réunion ? (qui commente beaucoup sur les réseaux sociaux)
Extrait de l’article :
Là, je vous renvoi à l’échange que j’ai eu avec mon abonné. Je me suis mal exprimé et me suis repris. Je jugeais le texte homophobe car le personnage dépeint et une caricature de l’homosexuel maniéré, zozotant, fragile… le truc me dérangeant le plus est l’amalgame entre homosexualité et pédophilie.
Extrait de l’article 2 :
Là l’auteur tronque complètement mon tweet pour ne garder que ce qu’il arrange. J’ai écrit que ces textes ne me plaisaient pas, rappel :
Puis l’auteur de l’article prend une remarque générale pour une attaque personnel :
Son avis sur l’utilisation de ces textes dans un cours d’espagnol est défendable, j’ai donné le mien : je ne vois pas ce que ces textes y font, je me demande pourquoi ils sont arrivés là également, MAIS (et c’est un avis très personnel) les étudiants adultes ont sans doute déjà lu et vu pire.
MAIS, voici la partie la plus intéressante de l’histoire : suite à mes tweets une étudiante du L3 dont il est question a voulu m’éclairer sur ce qu’il s’était passé.
Voilà.
Je ne suis pas journaliste, je n’ai pas cette prétention. Mais quand on donne une information, je pense qu’il est important de savoir d’où elle vient et de recouper les sources.
Les textes peuvent vous plaire ou non. Moi clairement, je ne conseillerai pas ce genre de lecture. Mais ces textes ont clairement été retirés de leur contexte pour créer de l’intérêt chez les internautes. Que vous soyez d’accord avec leur utilisation dans l’enseignement (de personnes majeurs) vous avez le droit de le dire, mais que vous accusiez des professeurs, des étudiants (et le pauvre type que je suis) sans savoir de quoi il en retourne, c’est décevant.
En ce 22 mars 2019, les étudiants ont souhaité réagir à cette affaire qui finalement les concerne plus que nous. (source : freedom.fr)
Je n’aime pas les « dramas » sur internet mais insulté comme j’ai été, je me devais de faire un point sur les échanges (publics) que j’ai sur Twitter qui reste un réseau sur lequel je donne mon avis (parfois maladroitement). Je ne peux pas accepter qu’une personne déforme entièrement mes propos pour se mettre en avant surtout quand sa base n’est pas solide.